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138 portes de la sagesse

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138 portes de la sagesse

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Découvez la vidéo de Rav Chriki: http://ramhal.com/video/conf_livre.wmv

L'abondance de la production littéraire sur la kabbale, de la part d'amateurs, et d'illuminés mystificateurs, a dégradé cette immense Sagesse aux yeux des hommes de bon sens. Quant aux universitaires, ils l'ont tellement trituré dans tous les sens, comme une pensée juive de 'l'après l'exil', remplie de fragments issus de toutes les cultures, qu'elle est devenue aux yeux de lettrés énigmatique et ambigüe.

Aussi bien les chercheurs que les vulgarisateurs de la kabbale, ne conçoivent pas cette matière comme un système de pensée ordonné et structuré . Pour eux, la kabbale est plutôt un genre mystique – comme si elle était irrationnelle. Considérer la kabbale comme une mystique c'est la condamner à un discours fondé sur le sentiment et l'intuition plutôt que sur la tradition et la connaissance rationnelle.

Certains penseurs conçoivent cette sagesse comme un discours religieux ou ésotérique, au sein même du judaïsme, sur l'Au-delà, discours qui a tendance à promouvoir l'union intime entre l'homme et la divinité. D'autres la voient comme un commentaire ésotérique de la Torah, ajoutant ainsi une facette aux différents genres d'interprétation de la Bible.

Si toutes ces définitions de la kabbale sont relativement vraies, on a manqué, cependant, de la présenter comme une philosophie, c'est-à-dire, un système de pensée cohérent.

Si la kabbale a été perçue par les premiers chercheurs, exclusivement comme une mystique ou comme une gnose, c'est parce que le fond et le système philosophique de la kabbale leur a échappés.

En effet, si la kabbale suggère d'abord l'idée d'une tradition, donc un enseignement transmis, qui reflète aussi bien des caractéristiques d'une mystique que les caractéristiques d'une philosophie. En somme, la notion de "mystique", n'est qu'un aspect de la kabbale. L'aspect principal de la kabbale se définit à partir d'une tradition - c'est-à-dire, un enseignement transmis par les premiers hommes, les patriarches, ensuite les grands maitres de la tradition - sur laquelle vient se greffer une réflexion "spéculative", philosophique.

A Safed, dans la haute Galilée, au XVIème siècle où la kabbale s'est synthétisée et systématisée dans la pensée de rabbi Moïse Cordovero (1522-1570). Ce grand maître rédigea un livre monumental qui synthétise la pensée kabbalistique autour de l'axe central du Zohar: le Pardess Rimonim – le verger des grenades. Quoique les enseignements du maitre éminent de Safed ont soulevé une grande admiration de tous kabbalistes de sa génération, les révélations du jeune Rabbi Isaac Louria (1534-1572), surnommé le Arizal, occulteront toute la puissance du Pardess . Désormais la doctrine lourianique sera considérée, par tous les érudits des générations à venir, comme "la version la plus haute et la plus achevée de la pensée kabbalistique". Néanmoins cette sagesse qui a été transcrite par le disciple du Arizal, Rabbi Hayim Vital (1542-1620) sous la forme et le style symbolique, reste indubitablement imperméable pour celui qui ne possède pas les clefs de l'interprétation.

C'est seulement un siècle plus tard qu'arrivera le génie de Padoue, Rabbi Moché Hayim Luzzatto, Ramhal (1707-1746), pour nous faire découvrir la kabbale comme une science de la vérité, ou plutôt comme une métaphysique de l'Unité.

La kabbale Lourianique reflète un système très scellé et complexe, néanmoins grâce à l'interprétation allégorique que donnera le Ramhal, dans son livre le KALAH PITHE HOKHMA la kabbale devient un système cohérent, digne d'une science. En effet grâce aux clefs de la métaphore, Ramhal élabore une science du divin. Même si la kabbale se réclame d'une révélation transcendantale, elle peut devenir perceptible grâce à l'interprétation et à l'investigation rationnelle. Grâce à l'instrument philosophique, la kabbale atteindra son apothéose avec le Ramhal en devenant une métaphysique de L'Unité, le Yihoud.

Cependant, le chercheur moderne comme le religieux ont sous estimé la kabbale. "En perdant de vue le coté métaphysique , c'est-à-dire l'essence même et le fond réel de ce système, en s'attachant seulement à la forme mystique", on pèche envers les milliers de maîtres spirituels qui se sont efforcé à systématiser la sagesse prophétique sous forme de pensée. Une sagesse qui surmonte les vicissitudes du temps, une manière de penser qui dépasse la philosophie.

Le traité le plus systématique qui a été rédigé par le Ramhal pour présenter la kabbale dans un langage signifiant est le Kalah Pithé Hokhma.

 

 

Dés le l'ouverture de son livre majestueux le Ramhal précise sa définition de la kabbale : " la science de vérité qui a pour objectif de montrer la véracité des catégories de la foi , en nous permettant de comprendre comment toutes les créatures et tous les évènements résultent exclusivement de la volonté divine qui opère dans les moindres détails, et comment tout est conduit avec justesse par Dieu-Un, source sans limite, surabondante de bénédiction, afin que le monde aboutisse à son absolu de perfection. Le détail de cette science se décline dans la connaissance des principes et des modalités de la direction divine dans l'Histoire." ( Kalah , Porte 1).

Connaître Dieu c'est comprendre Sa souveraineté, ou plutôt Son unité sur deux plans : la création et l'histoire. Il est le Créateur unique de "toutes les créatures", et, Il est le maître souverain de tous les évènements de l'histoire. Mieux encore, Il conduit tout vers un but unique : 'l'absolu de perfection', qui n'est rien d'autre que la révélation de l'Unité.

Tout le reste n'est que détail.

Le Yihoud ou l'Unité est l'axe central sur lequel tout tourne du début jusqu'à la fin. Qu'il s'agisse de l'œuvre d'éthique ou de l'œuvre dramatique du Ramhal, c'est l'unité qui est recherchée. Je ne parle seulement de son œuvre théologique ( La voie de Dieu ) où l'auteur ouvre avec l'unicité de Dieu pour finir avec Sa souveraineté absolue, mais aussi de son opuscule La voie de la Sagesse , où il décrète que le but de l'étude de la Torah est la connaissance de Dieu, tout le Talmud, la logique etc. n'étant que les moyens nécessaires pour atteindre ce but. Le service divin consiste, pour le Ramhal, de faire le travail de Dieu – le tikoun olam – la réparation du monde – que l'homme est tenu d'accomplir, afin de faire partie plus tard de 'l'assemblée des hommes parfaits' qui méritent de jouir de Sa Présence unique.

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